Insoumis, libertin, jouisseur, séducteur cynique, provocateur qui crache au visage de tous les intolérants, homme sans scrupule ni jugement, homme dénué de complexes, homme en révolte contre les codes aristocratiques et toutes les valeurs conservatrices, monstre d’égoïsme, cabot narcissique, coeur à aimer toute la terre, fornicateur, et plus nouveau : porc à balancer (#balancetonDomJuan)… C’est loin des images préfabriquées de la pièce de Molière, que Laurent Brethome revient au plateau pour interpréter ce Dom Juan. Pour lui, il s’agit d’un hymne à la liberté, un appel à la désobéissance, un défi aux dévots et aux hypocrites, ainsi qu’à toutes les croyances, tous les dogmes et toutes les religions. Il livre une version resserrée de la pièce pour quatre interprètes, dans un théâtre ludique et volontiers iconoclaste. Il joue à faire de Molière le chantre d’une quête absolue de liberté.