La Fondazione Nazionale della Danza / Aterballetto porte, depuis sa création en 1979, des chorégraphies contemporaines mâtinées de classique. Dans ce nouveau programme, le ballet le plus réputé d’Italie explore trois langages chorégraphiques avec grâce, sensualité et humour. Ainsi pour Cloud I Materia, Philippe Kratz puise son inspiration dans les écrits d’Anni Albers, artiste textile de génie issue du mouvement Bauhaus, qui plaçait la matière brute et les techniques ancestrales au centre de ces recherches. Kratz imagine alors une pièce comme un rite premier pour 15 danseurs. Rihoko Sato est la danseuse historique de la troupe de Karas de Saburo Teshigawara. Elle a notamment reçu le prix Positano Leonide Massine pour la danse en 2012, elle signe aujourd’hui Traces, sa toute première chorégraphie. Quant à la troisième pièce, Secus, c’est Ohad Naharin, directeur artistique de la célèbre Batsheva Dance Company qui est aux commandes. D’un mix musical étonnant (électro d’AGF + mélodies indiennes + chansons des Beach Boys), le chorégraphe entraîne les 16 danseurs de la compagnie dans un ballet audacieux et décalé ! Andiamo !