Le chant tient une place à part dans la vie d’Agnès Jaoui. Chant classique à 15 ans, Conservatoire du 7e arrondissement à 17 ans, puis celui d’Enghien, où elle put approfondir et sculpter sa voix aux accents graves de soprano dramatique. Puis le théâtre vint tout chambouler… Mais Agnès Jaoui n’a jamais pour autant renoncé à chanter. Avec Canta (Meilleur album de musiques du monde, Victoires de la musique en 2007), elle révélait ses attaches irrépressibles pour la musique latine. Ce mode de chant à la fois passionnel et euphorique, intime et flamboyant, était taillé sur mesure pour elle : boléro, bossa, fado, flamenco, Cuba, Brésil, Portugal, Andalousie… Pour El Trio de Mis Amores, elle remonte sur scène : « Cela fait des années que j’entends Roberto Gonzalez Hurtado et Fernando Fizsbein travailler un répertoire que j’adore. Comme d’habitude, je me suis invitée, j’ai proposé quelques chansons, et le duo est devenu un trio : trois voix, une guitare, un bandonéon, un concert presque acoustique, presque en famille, con mis amores. » Agnès connaît la chanson.
Après le concert, on enchaine avec une grande milonga proposée
par l’association Les Fondus de Tango