3, rue du Laurier
Les colonies nord-américaines, puis les Etats-Unis indépendants, se sont construits grâce à l’apport de la migration/immigration, devenue un des principaux piliers de l’histoire états-unienne. « Nous sommes une nation d’immigrants », écrivait John F. Kennedy. Pour autant, les diverses vagues migratoires ne sont pas allées sans heurts. Le rejet de « l’autre », qu’il soit allemand, irlandais, italien, chinois ou mexicain a toujours existé, sous des formes variées, allant jusqu’à une utilisation électoraliste de ce rejet. C’est ce paradoxe que cette intervention se propose d’analyser, entre ouverture aux migrants du monde entier et fermeture.