3 soirées, 4 films, 3 débats, pour (re)découvrir les Alpes à travers des films d'hier et d'aujourd'hui.
Mardi 27 janvier : 1 film
"Mort d'un guide". Téléfilm de 1974 du réalisateur Jacques Ertaud, librement inspiré de l'affaire Desmaison aux Grandes Jorasses. Un guide confirmé, Michel Servoz, et un jeune aspirant entreprennent une "première" à la face ouest des Drus. L'affaire se finit en drame. Que s'est-il passé là-haut ? C'est ce que tente de découvrir le frère de la victime.
Mercredi 28 janvier : soirée spéciale Festival International du Film de Montagne d'Autrans
"Alexandre, fils de berger". Film de 2014 de Anne, Véronique et Erik Lapied.
Fernand Léger est berger à Celliers. Sa vocation vient de loin...Gamin, il s'est "endormi dans le bonheur le plus parfait" quand il a atteint l'alpage avec un transhumant à qui sa mère avait demandé de l'embarquer. Aujourd'hui, c'est avec son fils Alexandre que Fernand vit l'été en alpage...
Jeudi 29 janvier : 2 films
"On va marcher sur l'Everest". Film de François Damilano. 52 min.
Ce film nous emmène au sommet du Toit du Monde dans les pas de Sophie Lavaud. Sophie comme fil rouge pour une parenthèse de vie de deux mois à l'ombre de la mythique face Nord de l'Everest et dans les vents fous de la longue arête sommitale.
Nous revivrons au jour le jour cet inexorable cheminement vers la très haute altitude, cette constante tension entre l'alchimie personnelle (motivation pour tenir le projet, ambition pour gérer la rusticité, confiance pour contenir le doute permanent, abnégation dans l'attente) et le monde extérieur circonscrit momentanément aux pentes glacées de l'Everest (8850m).
En acceptant la présence de la caméra sans l'avoir commandité, Sophie Lavaud emmène chacun de nous dans son propre rêve d'Everest.
Production François Damilano / Nomade Productions
"L'opéra alpin". Film de 2014 de Gérard Guerrier. Ce film exhale le calme, la beauté...le bonheur. Ni la rudesse du relief, ni le stress des passages exposés, ni le risque de glissade sur les glaciers n'entament la tendresse, la connivence et l'humour à toute épreuve de Birgit et Gérard dont le commentaire, tout juste susurré, nous conduits vingt-deux jours durant, de Neuschwanstein (Allemagne) à Bergame (Italie) dans une équipée d'altitude qui est tout sauf sauvage, tout sauf brutale. Sur une musique de Mendelssohn, Rossini, Beethoven ou Wagner, on se laisse porter par cet opéra alpin en trois actes.