Si la cartographie classique a institué la figure d'une frontière-ligne, son fonctionnement est bien plus complexe ; les frontières se dématérialisent, se virtualisent à toutes les échelles, et deviennent de plus en plus mobiles, suivant les corps des individus eux-mêmes mobiles. Les politiques frontalières contemporaines, notamment en Europe, sont révélatrices de ces processus de « technologisation » des frontières, au service de replis nationaux. Dans ce contexte, quelles cartographies critiques imaginer de ces frontières mobiles et pour quelles politiques hospitalières ?
Par Sarah Mekdjian, Enseignante-chercheuse, département de géographie sociale, Université Grenoble Alpes
Conférence traduite en LSF [picto mains]
Dans le cadre du festival Migrant’scène
[Image © CoDesign Research Studio, 2016, Body&Border]