La datation par le carbone 14 utilisée depuis les années 1950, permet de dater des objets vieux de moins de 50 000 ans. La chimie est mise à contribution à la fois pour analyser les objets et pour les conserver, à l’image de ce qui se fait pour les objets en bois tirés des lacs de la région. La biologie a ouvert les portes de la recherche d’ADN. Les technologies de l’information et de la communication ont modifié notre conception des musées qui ne peuvent plus se résumer à des vitrines exposant des découvertes.
Le travail des archéologues en a été modifié : Comment voulez-vous retrouver de l’ADN sur un objet si vous le frottez, le lavez où le vernissez comme on le faisait couramment depuis plus de cent ans ? Cela a favorisé l’interdisciplinarité : un archéologue peut travailler avec un chimiste, un biologiste, un physicien, un ethnologue… Cela a apporté de nouvelles réponses à des questions anciennes. Mais, comme souvent en science, les réponses débouchent sur de nouvelles questions.
Venez poser les vôtres à l’occasion du café science consacré à l’archéologie le jeudi 11 mai 2017.
En présence de :
Françoise BALLET, Conservatrice en chef du patrimoine honoraire
Christophe GRIGGO, Maître de conférences à l'Université de Grenoble Alpes, rattaché au laboratoire EDYTEM, Université de Savoie Mont-Blanc
Clément MANI, Chargé de l'archéologie à la Conservation départementale du patrimoine de la Savoie
Audrey ROCHE, Attachée de conservation du patrimoine, Musée Savoisien
Laure MEUNIER-SALINAS, Restauratrice-conservatrice, laboratoire ARC-Nucléart, CEA-Grenoble