Après Un coup de queue de vache Le fabuliste (fabuleux aussi) Fersen revient avec un deuxième volet, toujours aussi peuplé de couleurs, d’animaux… Mes amitiés à votre mère ne déroge pas à la règle, le style Fersen est là, reconnaissable à la seconde. De monologue parlé au monologue chanté, Thomas Fersen, seul en scène, se glisse derrière le piano….
Cette fois-ci, le fabuliste nous entraîne dans un voyage avec son l’alter ego, qui reçoit la mort venue admirer sa collection de cannes-épées (« Orléans »). Centenaire, il est encore très vert (« Félix »). Il nous raconte sa vie de jeune fille (« Sainte Catherine »). Puis le voilà personnifié dans un blouson de cuir, volant des épaules d’un voyou à celle d’une demoiselle des beaux quartiers (« Avant ») ou dans un meuble au jour de la révolution (« Le canapé Louis XVI »).
On a la tête qui tourne, on est ailleurs, dans un monde onirique et fabuleux…